Betteraves
Franck Sander (CGB) demande aux betteraviers d’attendre avant de renoncer à semer
Le président de la Confédération générale des betteraviers (CGB) a été réélu il y a quelques jours à la tête de l’organisation syndicale dans un contexte chahuté.
Le président de la Confédération générale des betteraviers (CGB) a été réélu il y a quelques jours à la tête de l’organisation syndicale dans un contexte chahuté.
C’est dans un contexte on ne peut plus particulier – la décision de la Cour européenne de justice d’empêcher toute dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes au sein de l’Union européenne – que le président de la Confédération générale des betteraviers (CGB) Franck Sander a été réélu à la tête de l’organisation, le 26 janvier. En responsabilité depuis 2019, il entame un cinquième mandat avec une urgence : obtenir pour la filière un soutien du gouvernement à la veille des semis de betteraves.
« Les planteurs attendent le plus rapidement possible le détail du plan d’accompagnement annoncé par le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire Marc Fesneau, avec la garantie de compenser intégralement les pertes en cas de jaunisse et de stopper les distorsions de concurrence », écrit la CGB dans un communiqué du 26 janvier.
Indemnisation intégrale en cas de pertes
Pour Franck Sander, « en l’absence de solutions techniques efficaces et sans aucune autre option aujourd’hui, les planteurs (de betteraves, ndlr) doivent avoir l’assurance d’une compensation financière de l’intégralité des pertes qui seraient dues à la jaunisse, sans franchise, ni plafonnement ».
Partageant l’inquiétude de voir des producteurs réduire leurs emblavements de betteraves dès 2023, il les appelle à « attendre le plan d’accompagnement du gouvernement avant de prendre des décisions hâtives ». Pour cela, ajoute néanmoins M. Sander, « le gouvernement doit apporter un maximum de garanties aux betteraviers afin de passer le cap de 2023 et au-delà ».
Enfin, souligne la CGB, « nous comptons sur l’État pour amplifier son soutien à la poursuite du Plan national de recherche et d’innovation (PNRI) ». Et le syndicat de rappeler qu’il sera vigilant à « la mise en place de clauses qui permettront de ne pas importer de sucre ou d’éthanol issues de cultures traitées avec des produits phytosanitaires interdits en Europe ».