Aller au contenu principal

Glyphosate : l'Anses retire les AMM de 36 spécialités sur 69

Les spécialités interdites représentent, selon l'agence, environ trois quart des utilisations actuelles de glyphosate en France.

© Pixabay

Suite aux évaluations menées dans le cadre de la réapprobation du glyphosate au niveau européen en 2017, l'’Anses a annoncé le 9 décembre le retrait d'Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) de 36 spécialités à base de glyphosate sur les 69 autorisées actuellement en France. Les spécialités « ne pourront plus être utilisées à compter de 2020, en raison de l'’insuffisance ou de l’'absence de données permettant d’écarter tout risque génotoxiques », indique l'’agence.

La vente de ces produits restera autorisée pendant six mois, et leur utilisation pendant un an.

Cette décision ne sanctionne pas le caractère cancérogène des produits, mais bien les manquements identifiés dans les études remises par les industriels. « Certains ont déposé leur dossier trop tard, d’'autres n'’ont pas présenté d'’étude génotoxique. Il y a de nombreux cas de figure », précise Caroline Semaille, directrice générale de l’'Anses déléguée aux produits règlementés.

Les 33 produits restants ne sont pas à l’'abri d’un futur retrait, puisque l'Anses attend, pour un certain nombre d'’entre eux, les conclusions des agences d'’autres pays européens. « Pour tous les dossiers conformes, dont nous maintiendrons l’AMM, les études présentées ont en revanche bien permis d’écarter les inquiétudes en matière de génotoxicité », souligne Caroline Semaille.

Les spécialités interdites représentent, selon l’'agence, environ ¾ des utilisations actuelles de glyphosate en France.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Le festival de l’agriculture en Picardie maritime 2025 prend forme

Autrement connu sous le nom de Foire agricole d’Abbeville, le Festival de l’agriculture en Picardie maritime se prépare…

Avec des sols gorgés d'eau,  les risques de tassements sont importants,  surtout les tassements en profondeur,  qui peuvent persister plusieurs années.
Prévenir le risque de tassement à l'arrachage des betteraves

Pour les récoltes à venir, les conditions climatiques se sont particulièrement dégradées avec des sols qui sont désormais très…

soja Brésil lait Danone
Danone annonce renoncer au soja brésilien

Le géant de l’agroalimentaire entend montrer qu’il n’est pas responsable de la déforestation à l’échelle mondiale. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde