Grand débat : D. Guillaume favorable à une «place spécifique» pour l'agriculture
A l'occasion de la présentation, le 15 janvier, de l'édition 2019 du Salon de l'agriculture (23 février au 3 mars), le ministre de l'Agriculture s'est déclaré «favorable à une place spécifique de l'agriculture» dans le Grand débat, lancé par le président de la République le 13 janvier et qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain. Interrogé par Agra presse, Didier Guillaume est favorable à une place spécifique car «l'agriculture est consubstantielle de la ruralité, mais nous n'allons pas refaire la politique agricole dans ce débat». «Cette année, ce sera la salon du Grand débat», a-t-il par ailleurs déclaré. Le ministre a prévu de s'exprimer lui-même sur le thème de l'agriculture dans le cadre de ce Grand débat, a-t-il annoncé. «Mais aucune frange ne pourra imposer quelque chose au reste de la société», a-t-il prévenu, semblant faire allusion à la fois aux Gilets jaunes et aux attaques de militants vegans. Le ministre a par ailleurs annoncé un «thème» pour sa présence sur le salon: «Ensemble contre l'agri-bashing, et je mettra en avant tout ce qui se fait de positif en agriculture».
Pour l'agriculture, «le grand débat a eu lieu aux Egalim»
«En agriculture, le grand débat a eu lieu aux Etats généraux de l'alimentation, dont nous attendons désormais l'application», a lancé Sébastien Windsor, président de l'Acta (instituts techniques) et membre du bureau de l'APCA (chambres d'agriculture), bureau qui présentait ses voeux à la presse, le 15 janvier. «Nous sommes dans le temps de l'action, et non plus de la réflexion», a-t-il ajouté. Le président de l'APCA Claude Cochonneau a cependant «invité son réseau à participer» au débat, précisant qu'il n'avait pas cependant vocation à l'organiser. L'APCA n'a pour l'instant pas arrêté de «stratégie particulière» durant ces débat, a-t-il précisé, mettant en avant qu'il s'agit d'un évènement encore récents.