Grippe aviaire : Cocorette rassure ses éleveurs
Pour les éleveurs Cocorette installés en "périmètre réglementé", la collecte des œufs s'est organisée. Ceux-ci partent en casserie, mais sont payés au prix normal.
Pour les éleveurs Cocorette installés en "périmètre réglementé", la collecte des œufs s'est organisée. Ceux-ci partent en casserie, mais sont payés au prix normal.
Les éleveurs de poules pondeuses Cocorette peuvent être rassurés. Même ceux situés dans un périmètre réglementé (zone de surveillance ou zone de protection) défini dans les Hauts-de-France suite à la déclaration de plusieurs cas de Grippe Aviaire Hautement Pathogène sont à nouveau collectés, et payés au prix normal.
Dans un premier temps, l’organisation a été houleuse. «Le 26 novembre, nous avons reçu l’ordre formel d’arrêter les collectes dans les zones délimitées (périmètre de 10 km). Nous devions attendre les instructions des DDPP afin de connaître les conditions de ramasses. Ces instructions nous sont parvenues tardivement», expliquait le groupe dans un courrier envoyé aux éleveurs. Les collectes ont finalement repris le 24 décembre, avec des camions supplémentaires pour collecter le maximum d’œufs.
Aujourd’hui la collecte est assurée, bien qu’avec une protocole particulier : «les élevages situés dans les zones de surveillance sont collectés le vendredi, avec un camion spécifique, nettoyé et bloqué pendant 24 h ensuite», explique Sylvain Dumortier, responsable pôle amont. Les œufs, pourtant sains, sont envoyés en casserie, faute de règles difficilement applicables. «Au centre de conditionnement, les palettes devraient être stockées dans une zone précise, séparée du reste des matières premières, puis conditionnées en fin de production. Après nettoyage et désinfection, le matériel devrait faire l’objet d’un entreposage bien distinct», précise Sylvain Dumortier.
"Si aucun nouveau cas de grippe aviaire n’est déclaré, nous devrions retrouver un fonctionnement normal le 20 janvier"
Pas de conséquence financière pour les éleveurs, puisque Cocorette – qui avait d’abord annoncé une reprise au tarif des œufs déclassés, soit 0,80 €/kg œuf – a décidé de payer les œufs au prix fort. «Nous monterons un dossier pour compenser la perte que nous subissons.» Le bout du tunnel se rapproche désormais. «Si aucun nouveau cas de grippe aviaire n’est déclaré, nous devrions retrouver un fonctionnement normal le 20 janvier», espère le responsable.