Groupe permanent pour la sécurité électrique (GPSE) : des compétences limitées
À chaque fois qu’un problème d’ondes est signalé dans un élevage, le fameux GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique) est sollicité. Bien que d’une grande aide pour certains, il montre ses limites.
À chaque fois qu’un problème d’ondes est signalé dans un élevage, le fameux GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique) est sollicité. Bien que d’une grande aide pour certains, il montre ses limites.
«Notre expertise a permis de sortir de l’impasse bon nombre d’agriculteurs. Mais nous devons avouer que nous sommes parfois confrontés à des problèmes que nous ne comprenons pas», témoigne Claude Allo, président du GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique). Cette association a été créée en 1999 par le ministère de l’Agriculture, mais aujourd’hui, elles regroupe uniquement les chambres d’agriculture et les entreprises d’électricité, qui le financent. «Un travail important de documentation a été réalisé, qui concerne la méthodologie d’intervention et le seuil d’acceptabilité des animaux.»
Les principales interventions (une cinquantaine d’élevage visités en cinq ans) font l’objet d’un diagnostic complet, réalisé par des professionnels indépendants. «Nous procédons alors à une approche globale de l’exploitation, en prenant en compte les aspects électriques, avec un bilan sanitaire complet et une expertise zootechnique, car il y a de multiples facteurs qui ont les mêmes effets, note Claude Allo. Dans toutes les exploitations, l’installation électrique présentait des défauts et nécessitait des corrections. Mais ce n’est pas parce qu’on a résolu les courants parasites qu’on a résolu le problème…» Sur dix-huit protocoles, cinq cas auraient été non résolus. «Pour ceux-là, nous en appelons à la mise en place d’un travail de recherche.»