HVE Développement demande plus de transparence
L'association HVE Développement, qui regroupe des organisations professionnelles impliquées dans cette mention valorisante, demande au ministère de l'Agriculture de publier des statistiques sur les voies d'accès à la certification. La HVE est accessible par deux options, l’une «thématique» (dite A) et l’autre «globale» (dite B) axée sur les intrants et qui est accusée par la Confédération paysanne, d'être trop permissive, notamment en viticulture. «Il faut diffuser le nombre d'exploitations passées par la voie B pour calmer les fantasmes», plaide Laurent Brault, qui anime HVE Développement. Selon lui, le ministère s'apprêterait à le faire pour les statistiques arrêtées en juillet ; les dernières données disponibles (en 2017, auprès d'un organisme certificateur alors prépondérant sur ce marché) montreraient, selon lui, qu'environ 25 % des exploitations HVE passent par la voie B. Laurent Brault plaide par ailleurs pour la mise en place de «garde-fous» dans le cahier des charges de la voie B. De même, interrogé par Agra Presse le 16 septembre, le président de France nature environnement Arnaud Schwartz veut modifier le cahier des charges: «La HVE n'est plus au point, par rapport aux attentes sociétales mais aussi aux connaissances qui ont progressé».