Irrigation : l'APCA veut que le ministère de l'Agriculture soit associé au pilotage
Alors que le projet de loi Asap prévoit un décret fixant la définition des volumes prélevables pour l'irrigation «dans certains bassins en déséquilibre quantitatif», l'APCA (chambres d'agriculture) veut que ce texte soit «co-signé par les ministères de l'Agriculture et de la Transition écologique», indique son vice-président Luc Servant à Agra Presse le 2 novembre.
Députés et sénateurs ont trouvé, le 21 octobre en Commission mixte paritaire, un accord sur le projet de loi Asap (simplification de l'action publique). «Nous voulons qu'il soit clairement précisé dans le décret que le stockage de l'eau vise une gestion équilibrée entre l'ensemble des usages, dont l'agriculture», précise M. Servant, par ailleurs président de la chambre d'agriculture de Charente-Maritime. Cette double signature, explique-t-il, permettrait d'ajouter au volet environnemental un «volet économique fort», qui intégrerait les possibilités offertes par le stockage de l'eau: «résilience des exploitations, valeur ajoutée, possibilités de diversification». L'APCA a porté cette position lors d'un rendez-vous, le 26 octobre, avec la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en charge de ce dossier.