La Cour des comptes redit son opposition aux taxes sur les farines et les céréales
Les taxes sur les farines et les céréales constituent des exemples d’impôts «inadaptés», selon la Cour des comptes, qui a publié le 7 février son rapport annuel 2018. «La Cour renouvelle sa précédente recommandation de supprimer les taxes sur les farines et les céréales», dont le produit s’est élevé en 2016 à respectivement 68 M, affecté à la MSA, et 17 M, affecté à FranceAgriMer, écrit-elle. Les Sages proposent de supprimer les «taxes obsolètes, dont les coûts de gestion apparaissent disproportionnés, comme les taxes sur les farines et les céréales», a déclaré, le 7 février, Didier Migaud, premier président de la Cour. Le budget de l’Etat 2017 a maintenu la taxe farine, malgré l’opposition des meuniers, et après sa suppression en première lecture à l’Assemblée. «Cette taxe grève lourdement la compétitivité de la profession», a rappelé, le 14 septembre, le président de l'ANMF (meuniers), Lionel Deloingce, à sa convention annuelle. Pour la Cour des comptes, le fait de la maintenir semble «injustifié».