Légumes
La crise conjoncturelle se poursuit pour l’endive
Le directeur de l’association des producteurs d'endives de France (APEF), Frédéric le Vigoureux, reconnait que la situation est « difficile ».
Le directeur de l’association des producteurs d'endives de France (APEF), Frédéric le Vigoureux, reconnait que la situation est « difficile ».
Voilà 32 jours ouvrés (depuis le 22 novembre) que l’endive est en crise conjoncturelle, selon le Réseau des nouvelles des marchés (RNM, FranceAgriMer).
Après un record au plus bas fin novembre, le prix de première mise en marché de l’endive stagne 29% au-dessous de la référence hebdomadaire depuis le 22 décembre.
Interrogé le 3 janvier, le directeur de l’association des producteurs d'endives de France (APEF), Frédéric le Vigoureux, a reconnu que la situation est « difficile ».
« Le dispositif de modération des marges ne fonctionne pas : la distribution n’a pas baissé ses prix ou en tout cas pas suffisamment », a-t-il réagi, rappelant que les enseignes doivent diminuer leur prix de vente au détail lors d’une crise conjoncturelle. D’après lui, les volumes produits sont « 8 à 10% supérieurs à ceux de 2020 » grâce à la météo très favorable, face à une demande atone.
« Depuis trois ans, nous avons été sur un marché en sous-offre où il y avait tout de même un certain niveau de consommation, donc l’endive s’est très bien valorisée. Quand tout d’un coup il n’y a plus de consommation alors que l’offre est plus importante grâce à de meilleurs rendements, on se casse la figure », a-t-il lâché, tout en appelant à « garder la tête froide ».