La filière CBD (chanvre), c'est pas pour tout de suite...
Avant de lancer une filière CBD française, le cannabidiol extrait de la fleur et de la feuille de chanvre, des dossiers sont encore à régler.
Avant de lancer une filière CBD française, le cannabidiol extrait de la fleur et de la feuille de chanvre, des dossiers sont encore à régler.
C'est une opportunité que les producteurs de chanvre espèrent pouvoir saisir bientôt. Celle d'avoir le droit de récolter la fleur, de laquelle est extrait le CBD (le cannabidiol extrait de la fleur et de la feuille de chanvre). Mais trois dossiers doivent encore être réglés avant le lancement de la filière, a constaté l’Uivec (Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre de chanvre), à l'issue d’une première réunion de filière qu’elle a organisée la semaine du 13 décembre.
Alors qu’un arrêté autorisant l’exploitation et la commercialisation de l’ensemble de la plante de chanvre doit entrer en vigueur «d’ici peu de temps», l’encadrement de l’extraction n’est pas complètement défini, précise-t-on à l’Uivec : il reste à règlementer l’extraction, pour que la fraction de THC (molécule psychotrope du chanvre) soit détruite et non pas revendue sur des marchés illégaux.
Deuxième point, avant la validation du CBD par Novel food, les professionnels souhaitent un cadre transitoire, comme il en existe un au Royaume-Uni, pour les produits alimentaires contenant des extraits de chanvre. Enfin, les professionnels attendent les modalités de la contractualisation (prévue par l’arrêté) entre un producteur de chanvre et son premier acheteur.
Cette première réunion de filière s’est tenue en présence de représentants du ministère de l’Agriculture, de l’interprofession Interchanvre, du Syndicat national des compléments alimentaires Synadiet et du Syndicat professionnel du secteur cosmétique Febea.