La filière fécule de pomme de terre demande 7 millions d’euros d’aides couplées
Cela représente «moins de 0,1 % du budget attribué à la France pour les aides directes issues du premier pilier de la PAC, sans remettre en cause la priorité du recouplage vers l’élevage», annoncée par François Hollande au Sommet de l’élevage, indique l’interprofession de la pomme de terre industrielle (Gipt). Pour justifier ce soutien, elle rappelle le recul de 25 % des surfaces emblavées depuis 2006, à la suite du «démantèlement de l’ensemble des outils de régulation de la filière fécule en 2011». Le manque de pommes de terre féculières «pourrait entraîner un point de rupture dans l’approvisionnement des deux usines françaises, avec des conséquences sur les emplois», poursuit l’interprofession, alors que la France «a une carte à jouer au niveau mondial pour sa fécule de pomme de terre», dans l’alimentaire, la cosmétique et la chimie du végétal.