La filière lin anticipe une croissance de la demande mondiale sur le long terme
La Confédération européenne du lin et du chanvre (CELC) a publié le 25 mai les principaux éléments du «baromètre du lin 2021», étude réalisée par l’observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM), qui fait ressortir que cette plante textile a des perspectives de croissance de la demande sur le long terme. Cette étude menée auprès de 6 600 consommateurs de quatre marchés matures (France, Italie, Royaume-Uni, États-Unis) et de l’Inde et de la Chine, révèle que ces deux derniers marchés ont aussi un fort potentiel de développement, «avec une orientation forte sur les consommateurs jeunes». Le lin est perçu comme une fibre à haute qualité environnementale, au point d’être «reconnue comme numéro 1 des fibres les plus vertueuses pour l’environnement, en France, en Italie et en Chine». Le lin est considéré comme étant sur un positionnement haut de gamme, et cela de manière justifiée dans tous les panels, «mais tout particulièrement en Inde et en Chine». La CELC rappelle qu’une dizaine de lignes de teillage (première transformation du lin) sont prévues rien qu’en France «dont deux usines totalement nouvelles», et que quatre filatures «au mouillé» sont officialisées en Europe (deux en France, deux au Portugal), s’ajoutant à une filature «au sec» créée en Alsace en 2020.