La grippe aviaire se propage dans la Somme
Après un premier foyer de grippe aviaire détecté le 30 juillet sans un élevage de la Haute-Somme, deux autres foyers ont été confirmés le 29 août à Le Titre, près de la cote, et à Heilly, à l’Est d’Amiens. Les prescriptions sont lourdes de conséquences pour les professionnels de ces secteurs.
Après un premier foyer de grippe aviaire détecté le 30 juillet sans un élevage de la Haute-Somme, deux autres foyers ont été confirmés le 29 août à Le Titre, près de la cote, et à Heilly, à l’Est d’Amiens. Les prescriptions sont lourdes de conséquences pour les professionnels de ces secteurs.

L’influenza aviaire hautement pathogène, communément appelée grippe aviaire, se propage dangeureusement dans la Somme. Le 30 juillet dernier, un tout premier foyer avait été detecté dans un élevage de dindes à Feuillères, près de Péronne. Le lot de huit mille volailles avait été abattu. Ce 29 août, deux autres foyers ont été confirmés, cette fois chez des particuliers, à Le Titre, près de la cote, et à Heilly, à l’Est d’Amiens. En plus de l’abattage des animaux concernés, une «opération de dépeuplement des oiseaux de la faune sauvage» a été menée dans ces deux communes.
À chaque fois, le protocole mis en place est le même : «Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres oiseaux du territoire, des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour des exploitations infectées», indique la préfecture de la Somme. Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. Sont interdits : les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs , l’introduction ou la sortie d’œufs à couver, la mise en place dans les exploitations de volailles et autres oiseaux captifs, les rassemblements d’oiseaux tels que les foires, marchés et les expositions, l’évacuation et l’épandage des fientes, litières et fumiers de volailles provenant des exploitations situées dans le périmètre réglementé, le transport de viandes de volailles provenant d’établissements d’abattage, agréées ou non, la sortie d’œufs de consommation. Autrement dit, une activité à l’arrêt pour les éleveurs.

Les chasseurs aussi concernés