L'affichage de l'origine en produits transformés reconduite
L'expérimentation de l'affichage obligatoire de l'origine du lait et de la viande dans les produits transformés va pouvoir être prolongée. «Une nouvelle victoire pour la transparence !», se félicitent la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) dans un communiqué du 26 mars. Déjà renouvelée une fois, ce test devait s'achever le 31 mars 2020. «La Commission européenne a validé notre demande de poursuivre l'expérimentation», confirme le cabinet du ministre de l'Agriculture à Agra Presse. «Nous souhaitons désormais que cette obligation s’étende à tous les produits et toutes les filières», demandent les syndicats majoritaires. D'après une évaluation réalisée pour le ministère de l'Agriculture, cet étiquetage «est sans impact sur le prix final des produits», soulignent-ils. Cette étude publiée le 14 octobre notait aussi que «son impact sur les comportements d’achat semble (…) globalement limité.» La prochaine étape ? Une «action renforcée et harmonisée dans toute l’UE», a réagi le président de JA Samuel Vandaele sur Twitter. Le syndicalisme majoritaire demande à Bruxelles de «se positionner» sur son initiative citoyenne européenne (ICE) Eat Original, lancée avec la Coldiretti (Italie) pour «rendre la mention de l'origine obligatoire pour tous les produits alimentaires». Clôturée en octobre 2019, elle a recueilli 1,1 million de signatures.
Avec @ChLambert_FNSEA on se félicite de la reconduction jusqu’à fin 2021 du décret rendant obligatoire la transparence sur l‘origine du lait et de la viande dans les produits transformés. Prochaine étape : action renforcée et harmonisée dans toute l’UE victoire @FNSEA @JeunesAgri pic.twitter.com/1OPKULVqzh
— Samuel Vandaele (@vandaele_sa) March 26, 2020