Lait : un accord «historique» avec E. Leclerc
Le 9 juin, plusieurs laiteries et OP ont signé un accord avec E. Leclerc qui induit une rémunération supplémentaire de 5 €/1 000 litres de lait, soit 385 €/1 000 litres, toutes primes incluses.
Le 9 juin, plusieurs laiteries et OP ont signé un accord avec E. Leclerc qui induit une rémunération supplémentaire de 5 €/1 000 litres de lait, soit 385 €/1 000 litres, toutes primes incluses.
+ 5 €/1000 litres de lait pour plus de 200 millions de litres annuels, produits par plus de 25 000 producteurs. C’est «l’accord unique et historique» qu’ont conclu le 9 juin E.Leclerc via sa filiale la Scamark, en charge des marques distributeurs, et trois acteurs majeurs de la filière laitière. Parmi eux, des acteurs présents en région Hauts-de-France, puisqu’il s’agit d’Orlait et les coopératives Sodiaal, Lact’union et Terra Lacta ; de Lactalis et des organisations de producteurs de l’Unell, l’OPLGO, l’OPLB et les coopératives partenaires Ucanel et Unicoolait ; ainsi que la laiterie Saint-Denis de-l’Hôtel et les éleveurs de l’APLBC.
Cet accord «vise à assurer une meilleure rémunération sur 100 % des volumes de lait de consommation conventionnels U.H.T des marques propres d’E.Leclerc (Délisse de Marque Repère et Eco +). L'application de ces contrats de partenariat et la rémunération producteur afférente entreront en vigueur dès le 14 juin 2021», précise E. Leclerc dans un communiqué du 9 juin. Ce contrat de trois ans minimum porte le prix payé aux producteurs à 370 €/1 000 litres (en 38/32) et 385 €/1 000 litres, toutes primes incluses. «Il bénéficiera d'un suivi à minima annuel de l'évolution des coûts de production en présence des trois parties», est-il ajouté.
Soutien des filières
Pour les Centres E.Leclerc, cette annonce est le moyen d’enfoncer un peu plus le clou de la communication sur leur volonté de «soutenir les filières agricoles et d'élevage françaises». «Après les Egalim, le Mouvement a accéléré les actions en faveur d'une meilleure rémunération des producteurs, de contrats longs avec des engagements spécifiques, et de plus de débouchés. Avec la crise du Covid, le Mouvement a aussi mis en place le ticket solidaire : un bonus hebdomadaire financé par les magasins E.Leclerc, pour que les consommateurs puissent accéder plus facilement à des produits frais issus des filières françaises.»