Le milieu agricole local victime de vols
Le monde agricole a été victime de deux faits marquants ces derniers jours : des vols de matériel chez un concessionnaire et de la maltraitance envers des cochons dans un élevage. L’action de la cellule Demeter 80 prend tout son sens.
Le monde agricole a été victime de deux faits marquants ces derniers jours : des vols de matériel chez un concessionnaire et de la maltraitance envers des cochons dans un élevage. L’action de la cellule Demeter 80 prend tout son sens.
Le monde agricole samarien a subi deux préjudices marquants ces derniers jours. Une tentative de vol de cochons qui tourne en un scénario malsain, tout d’abord, dans la nuit du 10 au 11 décembre, à Saint-Gratien. Huit truies, provenant de l’élevage de Stéphane Duchenne, ont été retrouvées en liberté, blessées, dont deux grièvement. Celles-ci ont dû être euthanasiées. La porte d’entrée de la porcherie avait été fracturée, et un compresseur et un nettoyeur hydraulique ont été dérobés.
Pour l’éleveur, le scénario est probablement le suivant : «Je pense que les voleurs ont essayé de voler des truies et n’y sont pas parvenus. Ils les ont alors sorties et les ont percutées avec leur fourgon pensant les tuer ainsi. Mais les animaux sont plus résistants qu’ils ne l’imaginaient», témoigne-t-il dans les colonnes de nos confrères du Courrier Picard.
Peu de temps après, entre le vendredi 11 décembre à 19h et le lundi 14 décembre 2020 à 8h, dix tracteurs neufs et anciens ont été volés au sein des établissement Verhaeghe, à Villers-Bretonneux, ainsi que des antennes, accoudoirs et écrans. Aucune effraction n’a été constatée, les auteurs se seraient servis d’une clé qui ouvre tous les véhicules. Le préjudice est estimé à 80 000 €.
Les agriculteurs alertés
Les agriculteurs résidents aux alentours, inscrits au dispositif Alerte Agri 80, ont reçu une alerte sms rapidement dans un objectif : être vigilant. Ces faits sont également les premiers faits marquants pris en charge par la cellule Demeter 80
(cf. encadré), déclinaison samarienne de la cellule nationale de suivi des atteintes au monde agricole. «Nous avons prévenu, dès que nous avons pu, les signataires de la charte, qui sont, entre autres, la chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA, explique la capitaine de gendarmerie Fanny Cuillerdier. Ceux-ci peuvent rediffuser le message auprès de leurs réseaux respectifs, pour étendre davantage l’alerte. Notre rôle est de fluidifier l’information le plus possible.»
En plus d’ouvrir l’œil sur leur exploitation, les agriculteurs sont incités à contacter la gendarmerie s’ils aperçoivent quelque chose de suspect. L’enquête pour retrouver les malfrats, elle, est en cours.