Le ministre lance les travaux de reconfiguration du canal Seine-Nord
Un projet reconfiguré devrait être établi au premier semestre 2014.
Où en est-on du projet de canal Seine Nord Europe? Le gouvernement actuel a, on le sait, stoppé les opérations, estimant sur la base d'une mission d'expertise que le montage décidé par le précédent gouvernement n'était pas réalisable. Pour autant, le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, n'a jamais signifié que ce projet était purement et simplement abandonné. Dans un communiqué de presse daté du 22 mai, il a indiqué "faire avancer concrètement le dossier du projet de canal Seine-Nord" et qu'il avait chargé pour cela le député du Nord Rémi Pauvros d'une "mission de reconfiguration du projet".
Le communiqué précise que "cette mission s’articulera autour de deux comités : un comité de pilotage pour la reconfiguration technique du projet et un comité des partenaires, réunissant les représentants des collectivités territoriales concernées, afin de les informer et de recueillir leurs positions sur les orientations données à la reconfiguration de l’opération".
Dans un premier temps, la mission de reconfiguration doit réexaminer le projet d'une part dans ses aspects techniques : optimisation de tracé, nature et dimensionnement des ouvrages d’arts, nombres de plates-formes multimodales, etc., d'autre part dans ses aspect règlementaires afin de réduire significativement le coût de l’investissement. Elle devrait établir ses premières propositions pour l’automne 2013.
Dans un second temps, la mission devra travailler sur le volet financier du dossier et notamment son mode de réalisation compte tenu de l'impact sur les finances publiques. Elle devra également s'entretenir avec les collectivités territoriales afin que soient confirmés et formalisés leurs engagements financiers en faveur de l’opération.
A l'issue de ces travaux, la mission devrait pouvoir établir un projet reconfiguré dès le premier semestre 2014, et le présenter à la Commission européenne, l'objectif étant de "bénéficier de financements européens au taux maximum sur la période 2014-2020", termine le communiqué.