Grandes cultures
Le miscanthus progresse en surfaces comme en valorisation
Les superficies de culture du miscanthus en France ont un taux de croissance moyen annuel de 13% depuis six ans, a indiqué Alain Jeanroy, président de l’association France miscanthus, lors d’une journée d’information le 17 mai sur une ferme près d’Épernay.
Les superficies de culture du miscanthus en France ont un taux de croissance moyen annuel de 13% depuis six ans, a indiqué Alain Jeanroy, président de l’association France miscanthus, lors d’une journée d’information le 17 mai sur une ferme près d’Épernay.
La superficie de miscanthus devrait atteindre les 10 000 ha cette année, prévoit l’association France Miscanthus, qui note un doublement du nombre d’exploitations. Cette attractivité s’explique par la capacité de cette plante à mieux résister à la sècheresse que le maïs, et par le choix que font des producteurs de grandes cultures de l’implanter sur les zones de non-traitement (ZNT) parce que le miscanthus nécessite peu de passages de tracteur, a indiqué Cyril Cogniard, céréalier et betteravier dans les Ardennes.
La culture du miscanthus prédomine dans la partie nord-ouest de la France, Pays de la Loire en tête et en forte croissance, notamment la Mayenne, pour les litières d’élevage.
Le miscanthus monte en gamme
La combustion en chaudières, la moins valorisante, est passée de 60% de la production en 2014 à 30% en 2019. L’usage en litière, plus valorisant, est passé de 30% à 46% et le paillage horticole de 10% à 20% en 2019. Le paillage de la vigne est un débouché émergent, a montré cette journée, car il évite les passages d’herbicides, avantage particulièrement recherché dans les distances de sécurité riverains (DSR).