Intercultures
Le semis des SIE sur la table du ministre Christophe Béchu
Après avoir interpellé le préfet de la région Hauts-de-France, c’est désormais au ministre de la Transition écologique que le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand demande une suspension provisoire de l’obligation de semer des cultures en SIE.
Après avoir interpellé le préfet de la région Hauts-de-France, c’est désormais au ministre de la Transition écologique que le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand demande une suspension provisoire de l’obligation de semer des cultures en SIE.
Le courrier adressé au préfet de la Région des Hauts-de-France le 1er septembre n’ayant visiblement pas suffi, c’est désormais au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, que le président des Hauts-de-France a décidé de s’adresser (par courrier) pour obtenir « une suspension provisoire de l’obligation de plantation des cultures en SIE ».
Comme s’efforce à le démontrer la profession agricole depuis plusieurs semaines, les conditions météo comme la sécheresse compliquent les semis d’intercultures et compromettent les chances de levée. Que ce soit lors de conférence de presse, de visite sur le terrain avec les préfets de départements ou l’organisation de manifestations, les agriculteurs dénoncent ainsi un gâchis et un surcoût dont ils se passeraient bien. Mais pour l’heure, la réglementation qui encadre le semis des surfaces d’intérêt écologique continue néanmoins de s’appliquer.
Hier, mardi 6 septembre, à l’occasion de son conseil d’administration de rentrée, la FDSEA de la Somme soulignait encore « des discussions tendues au niveau régional » tandis que le préfet de la Somme, Etienne Stoskopf s’est montré à l’écoute, la veille, lors d’un déplacement dans les champs.
Pour Xavier Bertrand, il revient désormais au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu de donner des instructions aux préfets et aux services de l’Etat pour « suspendre l’obligation réglementaire de plantation en SIE sur le territoire régional pour cette fin d’année 2022 ». Pour le président de la Région, il s’agirait d’une manière « d’atténuer la pression qui pèse sur les agriculteurs ».