Le Sima 2013 joue la carte internationale
La 75ème édition du Sima/Simagena aura lieu du 24 au 28 février 2013 à Paris Nord Villepinte.
C’est dans un contexte favorable que se déroulera la 75ème édition du Mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage, du 24 au 28 février 2013 à Paris Nord Villepinte. Reflet de la conjoncture des productions végétales, le marché du machinisme agricole ne s’est jamais aussi bien porté avec un chiffre d’affaires de cinq milliards d’euros en 2012, en hausse de 1 milliard d’euros par rapport à l’année précédente. D’ailleurs, dans une situation économique morose, le machinisme est l’un des seuls secteurs qui peut se prévaloir de recruter du personnel. Patrick Pérard, le président du Sima et de l’Union des industriels de l’agroéquipement (Axema) évoque 5000 emplois à pourvoir immédiatement dans les services après-vente, le commercial et le marketing.
Cette année, l’accent sera mis sur toutes les formes d’agriculture, qu’elles soient conventionnelles, raisonnées, de précision, biologique, de petite, de moyenne comme de grande taille. Ne serait ce parce que la plupart des experts reconnaissent que la planète aura besoin de tous les types d’agriculture pour se nourrir et que le Sima entend s’inscrire dans cette dynamique internationale. Ainsi le Sima 2013 accueillera près de 30 % de plus d’exposants étrangers. Au total les quelques 1350 exposants dépositaires de 1670 marques sont issus de 41 pays et le nombre de visiteurs dépassera de loin le cadre de l’Hexagone puisque 123 nationalités sont d’ores et déjà annoncées.
Agriculture de précision
Air du temps oblige, les organisateurs insistent également sur la performance et la durabilité des équipements présentés. Autrement dit « le produire plus et mieux » qui consiste à pousser la production tout en ménageant les ressources naturelles. C’est la raison pour laquelle l’édition 2013 met en avant les innovations sur les matériels qui visent à promouvoir l’agriculture de précision qui permet d’ajuster au mieux les doses d’engrais et de produits phytosanitaires, de privilégier une la gestion durable de l’eau et de l’irrigation et d’améliorer la sobriété et l’efficacité énergétique des équipements. D’ailleurs le jury, présidé par Hugues de Jouvenel, le directeur de la revue Futuribles, a récompensé les innovations qui vont dans ce sens comme le tracteur de John Deere qui fonctionne non seulement au gasoil mais aussi aux huiles végétales pures ou en mélange ou la moissonneuse batteuse Claas dont les réglages automatiques permettent d’économiser jusqu’à 50 % des carburants. Sans parler des pulvérisateurs conçus pour éviter les gaspillages.