Les appelants doivent rentrer à la maison
Malgré les mesures de confinement imposées par le gouvernement, peut-on continuer à aller entretenir ses appelants au marais ? Éléments de réponse avec Thierry Delefosse, directeur de la fédération des chasseurs de la Somme.
Pour répondre aux nombreuses questions des chasseurs détenteurs d'appelants sur la possibilite de se déplacer de leur domicile jusqu'au lieu où sont élevés leurs oiseaux, la fédération départementale des chasseurs a interrogé la préfecture de la Somme et publie sa réponse sur son site Internet et les réseaux sociaux.
« Sur la question des appelants, la période de chasse étant arrivée à son terme, les appelants doivent en majorité être sortis des marais et rentrés en basse-cour. A défaut, nous ne pouvons qu'inviter les acteurs de la chasse, qui restent souverains dans leurs décisions, à faire au mieux pour gérer cette situation en trouvant le cas échéant les modalités collectives d'organisation qui soient en conformité avec les directives gouvernementales en matière de lutte contre la propagation de l'épidémie », répond la préfecture de la Somme.
Pour le directeur de la fédération des chasseurs de la Somme, Thierry Delefosse, le message est donc « clair » : « On évite de laisser les appelants au marais, mais si on ne peut pas faire autrement on peut aller les nourrir en prenant toutes les précautions, en limitant les déplacements, voire en s'organisant avec les voisins ».
Pour aller jusqu'au marais, la fédération des chasseurs rappelle l'obligation d'être porteur d'une attestation de déplacement dérogatoire, d'un permis de chasser validé, et par précaution, d'une copie de cette réponse, ainsi que du flash info sur le sujet réalisé par la Fédération nationale des chasseurs et signé de son président Willy Schraen.
Pour télécharger l'attestation de déplacement dérogatoire :
Pour télécharger le communiqué de la Fédération des Chasseurs de la Somme :
Pour téléchargez le Flash Info de la FNC :
http://www.fdc80.com/.../telechargements/fichiers/268/2020031...
« La situation peut évoluer rapidement et dans ce cas, cette mise au point rédigée le 23 mars au matin ne sera plus d'actualité. Nous vous tenons informés de l'évolution », assure Thierry Delefosse.