Les arrachages sont fort contrariés
Avec la pluie récurrente, ce n’est qu’au 14 juillet qu’auront réellement repris les arrachages des lins, qui n’en étaient qu’à 20% en ce milieu de semaine, commente Vincent Delaporte, directeur de la Calira.
Les plannings d’arrachage sont réajustés régulièrement pour tenir compte de la maturité, de l’état de verse, et aussi (et parfois surtout) de l’humidité du sol, les trois facteurs pouvant se combiner négativement.
Les sols filtrants sont ceux où les arrachages reprennent efficacement, mais les sols plus humides, avec souvent les lins les plus versés (notamment sur le secteur Vimeu), demandaient plus de ressuyage, sinon les tiges ont tendance à s’écraser en avant plutôt que de monter dans les courroies.
Les débits de chantiers sont dégradés de plus de 30% et la récolte risque ainsi de prendre encore plus de quinze jours si le soleil ne se rétablit pas durablement.