Grandes cultures
Phosphine : les céréales françaises vont pouvoir retrouver le chemin des pays tiers
Alors que les cahiers des charges de plusieurs clients africains, comme l’Algérie ou le Maroc requièrent des fumigations avec contact direct, les exportateurs français craignaient de ne plus pouvoir exporter de céréales vers ces destinations à partir du 24 avril, échéance de la précédente AMM pour la phosphine.
Alors que les cahiers des charges de plusieurs clients africains, comme l’Algérie ou le Maroc requièrent des fumigations avec contact direct, les exportateurs français craignaient de ne plus pouvoir exporter de céréales vers ces destinations à partir du 24 avril, échéance de la précédente AMM pour la phosphine.
L’Agence de sécurité sanitaire française (Anses) a finalement annoncé qu’elle avait adapté son avis du 26 octobre 2022 qui interdisait la phosphine dans les exportations de céréales, malgré cette obligation exigée par les pays importateurs. L’Anses a donc accepté la présence de phosphine « quand il a été prouvé d’une manière satisfaisante que le pays tiers de destination exige ou accepte ce traitement particulier afin de prévenir l’introduction d’organismes nuisibles sur son territoire », indique la nouvelle version.
La FNSEA a qualifié de « très positive » cette annonce qui aurait pu entraver l’exportation de 11,5 millions de tonnes de céréales pour une valeur marchande de plus de 3,5 milliards d’euros.