Élevage avicole
Les conséquences de la grippe aviaire frappent encore la Somme
Dans le doute, «compte tenu d’une mortalité importante et d’un lien épidémiologique avec un foyer de grippe aviaire confirmé dans le Nord», les six-mille volailles d’un élevage de Saint-Fuscien ont été abattues ce 21 novembre. Une zone réglementée temporaire (ZRT) de 3 km est en place.
Dans le doute, «compte tenu d’une mortalité importante et d’un lien épidémiologique avec un foyer de grippe aviaire confirmé dans le Nord», les six-mille volailles d’un élevage de Saint-Fuscien ont été abattues ce 21 novembre. Une zone réglementée temporaire (ZRT) de 3 km est en place.
Nouveau coup dur pour les éleveurs avicoles de la Somme. La présence d’un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est fortement suspectée au sein d’un élevage de Saint-Fuscien. Lundi 21 novembre, après avoir constaté «une mortalité importante et un lien épidémiologique avec un foyer confirmé dans le département du Nord (présence de volailles acquises dans le foyer contaminé)», une opération d’abattage préventive des six-mille volailles présentes sur l’élevage concerné a été menée «afin d’éviter la propagation du virus», annonce la préfecture dans un communiqué du 22 novembre.
Zone réglementée temporaire en place...
L’éleveur sera indemnisé des pertes subies, assure-t-elle. Mais les éleveurs voisins subiront aussi les conséquences, puisqu’une zone réglementée temporaire (ZRT) d’un rayon de 3 km est mise en place. Amiens, Boves, Cagny, Dury, Saint-en-Amiénois et Saint-Fuscien sont concernées. «Dans ces communes, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et d’oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogation accordées par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP)», précise la préfecture.
... étendue si confirmation de la maladie
En cas de confirmation de la maladie, le périmètre réglementé devra être étendu conformément aux instructions du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire (zone de protection de 3 km, zone de surveillance de 10 km et zone réglementée supplémentaire de 20 km). Les services de l’Etat rappellent l’importance du respect des mesures de biosécurité sur l’ensemble du département. La mise à l’abri, notamment, est obligatoire depuis que la France métropolitaine est en risque élevé au regard de l’IAHP.