Politique
Les Cuma s'investissent dans la campagne... présidentielle
A l'approche des élections présidentielles et législatives, le Réseau Cuma lance une démarche participative de consultation pour penser ensemble le rôle des Cuma pour l'agriculture et les agriculteurs de demain. Le but : construire un plaidoyer qui parte de la base, et porter les propositions plébiscitées auprès des pouvoirs publics pour le prochain quinquennat.
A l'approche des élections présidentielles et législatives, le Réseau Cuma lance une démarche participative de consultation pour penser ensemble le rôle des Cuma pour l'agriculture et les agriculteurs de demain. Le but : construire un plaidoyer qui parte de la base, et porter les propositions plébiscitées auprès des pouvoirs publics pour le prochain quinquennat.
Élaborée en partenariat avec Make.org, plateforme spécialisée dans les consultations citoyennes, cette consultation se déroulera du 21 septembre au 21 novembre 2021. Elle s’adresse aux agriculteurs en Cuma mais aussi à tous les agriculteurs en général. Luc Vermeulen, président de la FNCuma, justifie cette ouverture : « Notre modèle construit en 1945 a accompagné les grands changements de l’agriculture, en même temps qu’il a impulsé nombre de dynamiques collectives dans les territoires, la Cuma est un bien commun agricole. C’est pourquoi la FNCuma a choisi d’ouvrir cette consultation largement. Nous avons besoin de tous les avis ».
Question unique, réponses multiples
Sur la base d’une question unique « Comment les Cuma peuvent-elles vous aider à mettre en œuvre l’agriculture de demain ? », les agriculteurs sont invités à voter et à formuler des propositions en 140 caractères commençant par « il faut ». Un exemple ? « Il faut que les cuma nous aident à embaucher des salariés sur les exploitations ».
Par cette démarche, le réseau des Cuma souhaite donner une autre légitimité aux propositions qu’il fera auprès des pouvoirs publics. « Les outils de la démocratie numérique utilisés à grande échelle sur des sujets de sociétés sont tout aussi utiles pour nos réseaux fédératifs et coopératifs qui sont eux aussi des systèmes démocratiques. Défendre les intérêts d’un réseau appelle de nouvelles méthodes », comme le précise Christophe Perraud, secrétaire général de la FNCuma. L’organisation compte sur une mobilisation de 50 000 agriculteurs à travers la France.