Les éleveurs manifestent de nouveau à Amiens ce vendredi 12 avril
Journée nationale pour la défense de l'élevage.
Face à la situation économique préoccupante des élevages avec notamment la flambée des prix de l’alimentation animale, la Fdsea et les JA se sont mobilisés depuis début février dans la Somme. Des actions en grandes surfaces ont été menées, le préfet, les parlementaires du département et des directeurs de la grande distribution ont été rencontrés. Une table ronde régionale entre éleveurs, transformateurs et distributeurs avait également été organisée. Les syndicats demandent une meilleure répartition des marges entre les éleveurs et la grande distribution ainsi qu’une revalorisation du prix des produits issus de l’élevage. Au niveau des résultats, les enseignes ont fait des promesses, mais aucune hausse concrète sur les prix n’est jusqu'à présent intervenue.
Une table ronde s'est tenue au niveau national entre éleveurs, transformateurs et distributeurs. Mais «les enseignes de la distribution continuent à se faire la guerre entre elles sur le dos des éleveurs», a regretté la Fnsea dans un communiqué de presse. La Fnsea et les JA ont lancé un mot d’ordre national pour ce vendredi 12 avril pour que «l’élevage soit reconnu à sa juste valeur». La Fdsea et les JA de la Somme ont appelé les éleveurs à se rassembler à 12h devant la préfecture à Amiens. «Nous souhaitons que tous les acteurs ayant un lien avec l’élevage soient présents, ainsi que toutes les personnes qui veulent défendre la cause des éleveurs», a déclaré Françoise Crété secrétaire générale de la Fdsea. Un grand barbecue est organisé pour l'occasion et une délégation ira rencontrer le préfet pour lui remettre un cahier de doléances.
Ce cahier reprend les revendications des éleveurs : revaloriser les prix, simplifier les normes environnementales, redonner des perspectives à l’élevage à travers la Pac.
Lors de la table ronde du 8 avril, la Fnpl avait lancé un ultimatum à la grande distribution pour ce vendredi 12 avril. «Selon les avancées des négociations, nous n’hésiterons pas à maintenir la pression et à nous rendre dans les enseignes qui ne passent pas de hausse suffisante sur les produits issus de l’élevage» a déclaré Dominique Dengreville, président de l’Uplp.