Les ETA font plus de prestations complètes
Les prestations complètes ont la cote auprès des cultivateurs, selon une enquête ADquation sur les ETA (entreprises de travaux agricoles). Plus de la moitié des entrepreneurs (54 %) déclarent réaliser ce service de A à Z, depuis le semis jusqu’à la récolte, a révélé le 9 juillet leur fédération (FNEDT). Une proportion en nette hausse puisqu’ils n’étaient qu’environ un tiers (34 %) dans le même cas en 2013. Parmi les ETA concernées, les prestations complètes représentent en moyenne 32 % de leur chiffre d’affaires (contre 25 %). Près d’1 sur 2 (45 %) envisage de développer cette activité dans les cinq années à venir. Quant aux entrepreneurs ne réalisant pas de prestations complètes, un quart d’entre eux projettent à cinq ans d’en commercialiser. «Les agriculteurs sont soumis à des obligations de plus en plus fortes en termes de respect de l’environnement, de santé/sécurité des travailleurs, de gestion», commente Gérard Napias, président de la FNEDT. «Ils recherchent la simplicité technique et juridique, avec des risques minimisés.» D’après l’enquête, ceux qui ont recours aux prestations complètes «ne veulent pas prendre de risques techniques» jugent 79 % des ETA sondées. Une même proportion estime qu’ils «ne veulent pas prendre de risques juridiques».