Les Français continuent de manger de moins en moins de viande à domicile
«En 2018, dans un contexte de hausse des prix à la consommation, les achats en volume de viande par les ménages pour leur consommation à domicile se contractent de nouveau» pour la quatrième année consécutive, explique le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture du 9 avril. Toutes les espèces sont concernées par cette désaffection à l’exception de la viande de canard dont les volumes progressent après deux années marquées par une crise sanitaire. La consommation de viande de porc à domicile (45 % des quantités de viandes achetées par les ménages) diminue de 3,4 % tant du fait de la viande fraîche que des charcuteries dont le déclin s’accélère. Les achats des ménages de viande bœuf (18 % des quantités totales) diminuent de 3,3 % en 2018. Alors que depuis 2012, la consommation viande de bœuf haché était à la hausse, elle diminue de 1 % «en lien probable avec l’augmentation de son prix d’achat», explique la note. Le poulet (17 % des achats) n’est pas non plus épargné. Sous toutes ses formes, sa consommation à domicile diminue de 1,1 % en 2018, après avoir progressé de 1,5 % en 2017.