Les investissements étrangers concernent moins d’1 % des transactions
A l’occasion d’un débat organisé par la Saf Agr’iDées le 26 janvier sur le thème des investisseurs dans l’agriculture, Thierry Pouch, économiste à l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture et Hubert Bosse-Platière, juriste et président de l’Association française de droit rural de Bourgogne, ont rappelé que l’achat de terres agricoles par des investisseurs étrangers représente moins d’1 % des transactions de terres agricoles en volume et en valeur. Ils estiment, comme le sociologue François Purseigle, que les investisseurs étrangers à l’agriculture interviennent dans un contexte où les agriculteurs ont de plus en plus de difficultés à avoir recours à l’endettement bancaire, et où ils ont besoin de «se libérer du poids du foncier». S’ils reconnaissent la nécessité de protéger les agriculteurs de l’intrusion des investisseurs dans la gestion des exploitations, ils estiment cependant que verrouiller juridiquement les investissements étrangers dans le foncier agricole est un leurre.