Coopération
Les liniculteurs de la Calira sur le fil, mais toujours en équilibre
La pire récolte subie en 2023 a été sauvée par des prix de lin teillé records. En 2024, une bonne récolte a failli être laissée au champ, faute de matériel suffisamment disponible dans une fenêtre météo très courte. Le lin donne des cheveux blancs aux liniculteurs de la Calira, réunis en assemblée générale ce 18 décembre à Vismes-au-Val. Des défis sont à relever, mais le jeu en vaut la chandelle.
La pire récolte subie en 2023 a été sauvée par des prix de lin teillé records. En 2024, une bonne récolte a failli être laissée au champ, faute de matériel suffisamment disponible dans une fenêtre météo très courte. Le lin donne des cheveux blancs aux liniculteurs de la Calira, réunis en assemblée générale ce 18 décembre à Vismes-au-Val. Des défis sont à relever, mais le jeu en vaut la chandelle.

Quelles sont les qualités requises pour être producteur de lin ? Au-delà de la technicité, il faut sans doute savoir faire preuve de sang-froid. «Depuis 2020, je qualifie chaque récolte d’atypique. Mais celle de 2023 est historique. La récolte était catastrophique. Heureusement, des prix exceptionnels, parfois supérieurs à 10 €/kg de lin teillé, ont sauvé l’année», présente Vincent Boche, président de la Calira (Coopérative agricole linière de la région d’Abbeville), lors de l’assemblée générale du 18 décembre à Vismes-au-Val.