Les premières pommes de l’année récoltées à Chaussoy-Épagny
Depuis cinq ans, Céline et Thomas Montaigne s’investissent dans un verger bio de près de trois hectares, en plus de leur exploitation de polyculture à Chaussoy-Épagny. Une diversification qui leur permet de répartir les risques en année difficile. Ce 8 septembre, l’heure était aux tests de maturité avant d’entamer la récolte.
Depuis cinq ans, Céline et Thomas Montaigne s’investissent dans un verger bio de près de trois hectares, en plus de leur exploitation de polyculture à Chaussoy-Épagny. Une diversification qui leur permet de répartir les risques en année difficile. Ce 8 septembre, l’heure était aux tests de maturité avant d’entamer la récolte.
Après avoir coupé la pomme en deux, Céline Montaigne l’enduit d’une solution iodée. «Si toute la surface est bleue, comme ici, c’est que le fruit n’est pas mûr. Plus il y a de taches blanches, plus il est mûr», explique l’arboricultrice. Il faudra encore attendre quelques jours avant d’entamer la récolte, qui s’annonce plutôt bonne bien que dix jours plus tardive que l’année dernière. Il y a cinq ans encore, elle ne connaissait pas grand-chose du métier, mais aujourd’hui «c’est une experte», sourit son mari et associé Thomas. «Quand on travaille avec la nature, on ne cesse jamais d’apprendre», rectifie-t-elle.