Les producteurs de fruits à cidre confiants pour leurs débouchés
Le marché croît en volume et en valorisation.
Après des années d’érosion des volumes commercialisés, le marché du cidre s’est redressé en 2013 et cette reprise se confirme, évoque la Fédération nationale des producteurs de fruits à cidre (FNPFC), qui tenait son assemblée générale au lycée agricole de Lieury dans le Calvados le 3 juin.
En outre, le marché se segmente en produits différenciés : le cidre rosé est désormais référencé dans toutes les enseignes de grande distribution, tandis que le poiré commence à percer en grandes surfaces. Le conditionnement en bouteilles se diversifie : apparaissent des formats individuels de 25 et 33 centilitres. Enfin, la production de bitter sweet, «doux amers», concentrés cidricoles, se développe, à partir de fruits du verger cidricole français, pour l’exportation vers les pays anglo-saxons.
Par ailleurs, la filière est en pleine révision des cahiers des charges de ses AOC afin d’affiner le niveau de la qualité. La tendance est à la professionnalisation du verger : ceux qui agrandissent leur verger en replantant sont souvent des agriculteurs qui se spécialisent dans la production de fruits à cidre, abandonnant une autre activité, par exemple une activité d’élevage, laitier entre autres.