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Les producteurs de viande rencontrent les abatteurs et les transformateurs

La Fnsea et les JA ont lancé une mise sous surveillance des acteurs de la filière afin d’identifier ceux qui ne tiennent pas leurs engagements de remontées des prix. Les premiers visés étaient les transformateurs.

Les différents acteurs ont convenu qu’il y avait un véritable travail à effectuer pour trouver de nouveaux marchés à l’export.
Les différents acteurs ont convenu qu’il y avait un véritable travail à effectuer pour trouver de nouveaux marchés à l’export.
© AAP

Lors de la table ronde viande bovine organisée en juin, la grande distribution s’était engagée à accepter les hausses de prix des industriels, et les abatteurs ainsi que les négociants à les traduire dans les prix payés aux producteurs. Pourtant, les évolutions de prix ne sont pas à la hauteur de ce qui a été proposé, à savoir cinq centimes de hausse chaque semaine jusqu’à couvrir les coûts de production. C’est pourquoi la Fdsea et les JA du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme ont rencontré le 23 juillet dernier les négociants de bestiaux, les abatteurs, ainsi que les transformateurs afin d’avoir des explications. Des représentants des négociants, de Bigard, de Cevinor, d’Elivia, de la Cobevial et d’Elvea étaient présents.
«La première semaine, nous avons appliqué 5 centimes de hausse, mais quand il a fallu les répercuter nous n’avions plus d’acheteurs», a assuré l’un des négociants. Quant aux grandes surfaces, des hausses auraient été passées au niveau des centrales d’achat sur les produits compensés. «Ce sont ensuite les magasins qui négocient eux-mêmes et font marcher la concurrence», a précisé Xavier Lemaitre de Bigard. «L’une des solutions est de favoriser la contractualisation afin d’assurer un débouché pour les produits», a souligné de son côté Jean-Luc Bernard, président de Cevinor.

L’export mis à mal avec la Grèce
En viande, il existe aussi un marché d’export. «Avec la crise en Grèce, il n’y a plus de débouchés pour les jeunes bovins. L’Italie et l’Allemagne demandent des baisses, et quand elles ne sont pas acceptées, ils vont voir ailleurs. Il ne faut pas oublier que nous sommes concurrencés par de la viande européenne : la viande polonaise ou allemande est moins chère que la française. Le principal écart vient d’une meilleure maîtrise des coûts d’abattage», a expliqué Xavier Lemaitre. En France, il y a un réel problème de compétitivité des entreprises.
Les différents acteurs ont convenu qu’il y avait un travail à effectuer pour trouver de nouveaux marchés à l’export. Travail qui est déjà entrepris par les entreprises, mais qui devrait être renforcé par l’Etat.
Approvisionnement français de la restauration hors foyer
Les différents acteurs autour de la table ont tous regretté le manque de patriotisme en France, et notamment en restauration hors foyer, qui représente 6,2 milliards de repas, soit 12 repas par mois et par Français. «Il est nécessaire que la restauration hors domicile propose des produits français», a insisté Hervé Drouvin, président de la Cobevial. «Ils ne sont pas mis sur la touche, ce sont les prochains sur la liste»,  a rétorqué Christophe Hochedé.
Les acteurs souhaitent mieux valoriser la race à viande dans les linéaires et accentuer la communication sur le consommer français. Autre constat : le manque d’adéquation entre l’offre et la demande. Les acteurs ont donc convenu d’organiser un groupe de travail afin d’adapter la production aux besoins et assurer un débouché.
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