Apiculture
Les récoltes de miel n'ont « jamais été aussi hétéroclites » qu'en 2022
D'une région à l'autre, et fonction des fleurs butinées par les abeilles, la production de miel n'est pas égale.
D'une région à l'autre, et fonction des fleurs butinées par les abeilles, la production de miel n'est pas égale.
Les récoltes de miel, chiffrées « entre 12 et 14 000 t » cette année, n’ont « jamais été aussi hétéroclites », a indiqué le 10 octobre l’Unaf (apiculteurs), mettant en cause la sécheresse.
En Bretagne et dans le Bassin parisien, les apiculteurs se montrent « plutôt satisfaits de leur saison ». La situation est inverse dans les Landes, notamment en zone d’incendies, où les miellées de bourdaine et de bruyère sont « inexistantes ».
En montagne, certains massifs s’en sortent bien, quand d’autres, comme dans l’Est, ont des récoltes de miel de forêt « trop souvent faibles ». De « très belles récoltes » sont signalées dans les zones de luzerne ou de sainfoin.
Les récoltes de colza sont « plutôt bonnes dans la plupart des régions ». Celles d’acacia apparaissent soit « excellentes », par exemple en Bourgogne et en Île-de-France, soit « inexistantes » comme dans le Sud-Ouest frappé par le gel. Dans le Sud, confronté au manque de pluie, les récoltes précoces de romarin, thym ou garrigue sont « plus que médiocres ».
Le Sud-Est, hormis quelques rares secteurs, connaît une récolte de miel de lavande « très décevante ». Les récoltes de miel de châtaignier sont « partout médiocres ». La récolte de tournesol apparaît « décevante ».