Biocarburants
L’éthanol continue de gagner des parts de marché
Comment se comporte la consommation de biocarburants en France dans un contexte de crise sanitaire ? Plutôt bien, selon la filière.
Comment se comporte la consommation de biocarburants en France dans un contexte de crise sanitaire ? Plutôt bien, selon la filière.
L’E10, éthanol à 10 % dans l’essence, occupe désormais une part de marché des essences de 48,5 % (en 2020), soit près d’un point en plus qu’en 2019, a indiqué le 26 janvier la collective du bioéthanol qui rassemble les betteraviers, les céréaliers et les industriels de l’alcool.
Dans le même temps, la consommation d‘E85 a augmenté de 4% en 2020, alors même que les carburants essence ont chuté de 14%.
La consommation d’E10 devrait se poursuivre, selon la collective, car il est vendu près de 4 centimes moins cher que le SP95 en moyenne dans une même station.
Quant à l’E85, son prix est la moitié de celui de l'E10, et l’homologation de boîtiers de conversion E85 incluant les véhicules de 15 CV est bien engagée, selon la collective.
Enfin, Ford sortira pas moins de six modèles de voitures «flexifuel» (capables de rouler à l'E85), à partir du printemps, a annoncé le patron de Ford France. La progression du débouché devrait se poursuivre aussi du fait de la règlementation.
L’objectif français d’incorporation de biocarburants dans l'essence est passé de 8,2% en 2020 à 8,6% pour 2021, puis à 9,2% pour 2022. L’adoption par l’UE d’un objectif plus ambitieux de réduction d’émissions de GES (de 55% en 2030 au lieu de 40%) devrait conduire à une révision en hausse, de 14% à 24%, de l’objectif d’énergie renouvelable dans les transports