Macron veut inscrire la biodiversité et le climat dans la Constitution
Evoquant lors de son entretien télévisé le 14 juillet les suites données à la Convention citoyenne sur le climat, Emmanuel Macron a précisé ses intentions concernant la voie du référendum: «La seule question sur laquelle il peut y avoir un référendum, compte tenu des demandes qui ont été faites par les citoyens de la Convention citoyenne, est une réforme constitutionnelle, celle de l’article 1er qui place l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et aussi le respect de la biodiversité dans notre texte constitutionnel». Le président de la République s'est dit «favorable» à ces deux propositions, évoquant «une avancée majeure» qui «permettra de créer du droit et donc des contraintes et d’aider à transformer notre pays».
Il a d'ailleurs souhaité lancer la procédure «le plus vite possible». Mais, a-t-il précisé, «il faut d'abord qu'il y ait un vote par l'Assemblée puis le Sénat dans des termes conformes (...). A ce moment-là, il peut y avoir ou un congrès ou un référendum». Evoquant par ailleurs la question de l'écologie, Emmanuel Macron a également souhaité «redévelopper le fret ferroviaire massivement», les trains de nuit, et les petites lignes de train, «parce que tout ça permet de faire des économies, permet de réduire nos émissions» polluantes.