Filière oeufs
Matines cessera ses activités « à l'automne »
La filiale du groupe Avril n'a pas trouvé de repreneur. 114 emplois et l'activité de plusieurs de ses sites de conditionnement sont menacés.
La filiale du groupe Avril n'a pas trouvé de repreneur. 114 emplois et l'activité de plusieurs de ses sites de conditionnement sont menacés.
Le leader français des œufs coquilles Matines a présenté le 2 juin à ses salariés son « projet de cessation volontaire de la totalité de ses activités de conditionnement et de commercialisation d’œufs à destination de la grande distribution et de la restauration collective », a annoncé l'entreprise. « Confrontée depuis plusieurs années à d’importantes difficultés économiques », la société du groupe Avril n’a pas réussi à trouver de repreneur « en mesure d’assurer la pérennité des activités et des emplois ».
L’arrêt de ses activités « pourrait intervenir, à l’automne 2022, par la cession ou la fermeture de ses établissements », après les discussions avec les représentants du personnel et la procédure d’information-consultation.
Sur les trois centres de conditionnement de la marque, seul celui de Naizin (Morbihan) fait l’objet d’un «engagement de reprise» par Sanders (Avril). Matines cherche toujours un repreneur pour ses autres sites. La cessation d’activité de Matines pourrait conduire à « la suppression de 114 postes ». Matines s’engage à accompagner l’ensemble de ses salariés et à leur proposer « des offres de reclassement ou de mobilité ». L’entreprise promet aussi de « tout mettre en œuvre pour identifier des débouchés de substitution pour ses éleveurs-partenaires ».