A Nesle, Tereos Syral traite 900 000 tonnes de blé par an
Une usine qui compte sur le marché des céréales et des produits amylacés.
Ce sont quelque 900 000 tonnes de blé qui entrent sur le site TereosSyral de Nesle chaque année, environ la moitié par camions, l’autre moitié par trains. Il en ressort encore plus de produits finis sous forme de protéines de blé, de gluten, de sirops de glucose, d’alcool de bouche, de polyols et coproduits...
Ces chiffres ont été donnés par Chantal Lucq, responsable des relations extérieures pour Tereos Syral à Nesle, aux agriculteurs du canton de Rosières, en visite sur ce site à l’occasion de la journée du 15 janvier consacrée à leur assemblée générale. Ils situent bien le poids de cette usine tant sur le marché des céréales que sur celui des produits amylacés.
Chantal Lucq a rappelé que la particularité de Tereos, groupe coopératif sucrier, est de disposer d’un actionnariat agricole souscrit par 52 000 agriculteurs, betteraviers, céréaliers et féculiers; un actionnariat considéré comme stable et fiable sur le long terme. Au fil du temps, les investissements sur le site ont contribué à la valorisation de l’ensemble des constituants du grain. C’est ainsi que les produits Tereos Syral sont présents dans la nutrition humaine et animale, le papier, le carton, la chimie du végétal, la santé, l’hygiène.
Le marché mondial des produits amylacés connaît une forte croissance en Amérique du Sud et en Asie. L’Europe consomme vingt-deux kilos de produits amylacés par habitant contre huit kilos en Asie et sept en Amérique du Sud.
279 personnes dont 150 postées travaillent actuellement sur le site vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, toute l’année.
"Qualité-hygiène-sécurité-environnement"
«Tereos Syral entretient la culture de l’audit», a expliqué Chantal Lucq. Dans chaque site, une fois par an, un audit orienté vers la sécurité est réalisé. Au cours de l’année, d’autres audits ont lieu en interne sur chaque site, en relation avec la sécurité alimentaire et l’environnement.
Dans le domaine de l’environnement, TereosSyral cherche en permanence à réduire sa consommation d’énergie, d’eau et de produits chimiques. Tout mètre cube prélevé dans la nappe génère des coûts de traitement en amont (pour l’amener à la norme voulue) et en aval (pour la purifier avant rejet dans l’Ingon). La station d’épuration, équivalente à celle d’une ville de deux cent mille habitants, traite aussi les eaux d’Ajinomoto Foods Europe, fabricant d’acides aminés, sur le même site.