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Noriap diversifie ses filières bio
Voilà dix ans que Noriap valorise les productions de ses adhérents convertis en agriculture bio. Les volumes et les débouchés évoluent chaque année. Une opportunité pour les producteurs.
Voilà dix ans que Noriap valorise les productions de ses adhérents convertis en agriculture bio. Les volumes et les débouchés évoluent chaque année. Une opportunité pour les producteurs.
«Les fourragères, notamment des légumineuses, sont un atout dans une rotation : elles couvrent le sol l’été et apportent de l’azote. Leur valorisation grâce aux filières de Noriap est une vraie opportunité», confie Thomas Bourgeois, agriculteur bio à Leglantiers (60), aussi président de la Fnams. Depuis 2011, les filières bio sont croissantes à la coopérative. «En 2020, 8 500 t ont été collectées et nous souhaitons atteindre 15 à 20 000 t en 2023», précise Géraldine Poiret, responsable cultures spécialisées et agriculture biologique chez Noriap.
"Il y a une demande et notre rôle est d’y répondre"
Ce développement a été rendu possible par l’aménagement de silos, d’une dizaine de sites de collecte et par la création de débouchés rémunérateurs pour les adhérents. Objectif : mailler le territoire pour faciliter le travail des agriculteurs bio. «Il y a une demande, avec de plus en plus d’agriculteurs qui se convertissent ou qui y réfléchissent, et notre rôle est d’y répondre», ajoute la spécialiste.
Ce travail est valorisé de la meilleure façon possible. Noriap propose notamment des filières spécifiques aux produits C2, soit en deuxième année de conversion qui ne peuvent pas être commercialisées en bio. «Nous orientons nos adhérents vers des cultures rémunératrices que nous savons valoriser en alimentation du bétail, grâce à notre filiale Novial, explique Géraldine Poiret. Le choix des espèces est alors primordial.»
Pour les parcelles converties, des filières spécifiques sont en place, comme celle des céréales panifiables, transformées par des meuniers régionaux. Les légumineuses bio, si bénéfiques dans une rotation, trouvent aussi leur débouché : «nous avons proposons des contrats pour le lupin, le grand et petit épeautre… Et nous menons des projets de R&D pour élargir les possibilités, comme avec la culture du chanvre.»
Fourragères bio : la nouveauté
2020 marquait la première récolte de semences fourragères bio, avec un peu plus de 100 ha de luzerne, trèfle violet, vesce commune et ray-grass. La fétuque élevée sera proposée cette année. «Avec l’évolution de la réglementation des semences bio, nous avons tout intérêt à développer ces cultures. Il y a une place à prendre», assure Géraldine Poiret.
En 2021, Thomas Bourgeois a prévu de cultiver 28 ha de ces semences, avec de la luzerne, de la fétuque élevée, du trèfle violet et du trèfle incarnat.Il prévient cependant : «cette culture est technique, surtout pour les semences de graminées, car il faut gérer l’enherbement de graminées dans d’autres graminées, comme du ray-grass dans la fétuque.» L’accompagnement technique de la coopérative est alors essentiel.