«Panel hormones» : la filière bovine française vent debout contre l'accord
Alors que la Commission a annoncé la conclusion d'un accord sur le «panel hormones», Bruno Dufayet, président de la FNB (éleveurs bovins) attend «une position extrêmement ferme de la France», indique un communiqué du 14 juin. Paris aura, «au cours des prochaines semaines, à se prononcer sur la validation de cet accord par le Conseil». Le deal conclu avec les Etats-Unis leur octroie 35 000 t sur les 45 000 du «panel hormones». Un volume aujourd'hui partagé avec notamment l'Australie, l'Argentine et l'Uruguay sur le principe du «premier arrivé, premier servi». «Des compensations seront logiquement accordées aux autres pays utilisateurs de ce contingent», s'inquiète Interbev (interprofession bovine) dans son propre communiqué du 14 juin. «Comment [la Commission] peut-elle déclarer publiquement exclure toute négociation agricole avec les Etats-Unis… tout en accordant aux mêmes Etats-Unis un nouvel accès élargi au marché européen pour ses viandes bovines», dénonce l’interprofession.