Santé animale
Peste porcine africaine (PPA) : une surveillance renforcée dans deux départements français
Après la découverte d’un foyer de peste porcine africaine à Mayence (Allemagne), la Fédération nationale porcine (FNP) ainsi que les FDSEA du Bas-Rhin et de la Moselle demandaient la semaine dernière de tuer tous les sangliers près de la frontière franco-allemande.
Après la découverte d’un foyer de peste porcine africaine à Mayence (Allemagne), la Fédération nationale porcine (FNP) ainsi que les FDSEA du Bas-Rhin et de la Moselle demandaient la semaine dernière de tuer tous les sangliers près de la frontière franco-allemande.
Répondant en partie aux demandes de la profession agricole, le ministère de l’Agriculture a décidé le 17 septembre, de relever la surveillance de la PPA au niveau 2B du réseau de surveillance de la santé de la faune sauvage (réseau SAGIR) – dans les départements du Bas-Rhin et de la Moselle, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Le réseau SAGIR comprend quatre niveaux de surveillance. Le niveau 2B permet de « mobiliser davantage d’acteurs de terrain » pour augmenter les signalements de cadavres de sangliers, leur collecte et leur analyse dans les zones limitrophes d’une zone infectée, précise le ministère. Mais il n’a en rien répondu aux demandes d’abattage préventif des sangliers qui sont susceptibles de contaminer les élevages, notamment plein air. Le ministère recommande de respecter rigoureusement les règles de biosécurité, selon lui, « le seul rempart en élevage pour réduire les risques de contacts entre des sangliers sauvages et des porcs domestiques ». La PPA touche aujourd’hui plus de la moitié des pays de l’Union européenne. La France entend rester indemne pour éviter les interdictions d’exportation.