PJL Egalim: les collaborateurs parlementaires dénoncent leurs conditions de travail
L'Association Française des Collaborateurs Parlementaires et la CFTC-Parlement ont dénoncé le 1er juin les conditions de travail des collaborateurs parlementaires, mobilisés certains week-ends depuis un mois à l'Assemblée nationale, alors qu'ils ne bénéficient "d'aucun statut correspondant à leur situation". "Les collaborateurs parlementaires savent répondre aux exigences de leur fonction et notamment aux contraintes de disponibilités. Mais celles-ci ne peuvent reposer que sur un équilibre qui n'existe plus aujourd'hui", a dénoncé le syndicat dans un communiqué.
Dans le viseur des représentants, l'examen des lois asile et immigration, agriculture et alimentation et du projet de loi Elan, qui ont nécessité ou devront nécessiter des examens dans l'hémicycle pendant des weekends. "Outres les conséquences directes sur la santé et le moral des députés, des salariés et de leurs familles, tout est réuni pour que la Loi soit mal faite et le rôle de l'Assemblée nationale affaibli", a prévenu le syndicat. "En seulement onze mois de législature, des milliers d'heures supplémentaires ne sont ni payées, ni compensées", poursuit-il, assurant que "seuls 15% des cadres bénéficieraient des dispositions de convention de forfait-jour permettant des compensations en terme de repos", en se basant sur des chiffres de l'Assemblée.