Plaine en fête 2021 ? Oui !
Covid ou pas, les Jeunes agriculteurs de la Somme ont décidé d’organiser Plaine en fête cette année. L’édition devra certainement s’adapter aux mesures gouvernementales, mais rendez-vous est donné dimanche 5 septembre à Bernaville.
Covid ou pas, les Jeunes agriculteurs de la Somme ont décidé d’organiser Plaine en fête cette année. L’édition devra certainement s’adapter aux mesures gouvernementales, mais rendez-vous est donné dimanche 5 septembre à Bernaville.
«Il faut se donner les moyens d’y arriver. On a pris la décision il y a trois mois : après une année sans pour cause de crise sanitaire, nous organiserons Plaine en fête en septembre», annonce Guillaume Clop, président des Jeunes agriculteurs de la Somme. Le syndicat a déjà envoyé une invitation pour informer ses partenaires : la fin des travaux estivaux des champs seront bien célébrés cette année. L’événement aura lieu à Bernaville, le premier dimanche de septembre comme traditionnellement.
«Pour l’instant, le facteur chance semble avec nous, puisque des assouplissements des restrictions ont été annoncées par le gouvernement. Mais le comité d’organisation (une petite trentaine de JA) avance un peu dans le flou, car nous n’avons pas encore de visibilité sur la réglementation qui nous sera imposée», ajoute Guillaume Clop. Pour l’événement qui accueille entre huit et douze-mille personnes, une jauge à cinq-mille serait un sacré handicap. «C’est un pari que nous souhaitons faire.»
Aux commandes, pour «mobiliser les troupes» organisationnelles : Nicolas Patte, installé à Domart-en-Ponthieu, nommé président de l’édition 2021 de Plaine en fête. «Nous avons pris les devants en faisant très attention à notre trésorerie», confie-t-il. L’habituelle soirée du samedi soir semble compromise, et la rentrée d’argent qu’elle occasionne avec. Pour compenser, le comité d’organisation a choisi de miser sur des activités que les JA peuvent mettre en place eux-même. Pas de saut à l’élastique ni de baptême d’hélicoptère cette fois, mais les animations proposées restent séduisantes. «Nous programmons la messe des laboureurs, un village d’explosants, un marché de producteurs, la finale régionale du concours de labour, un moiss’bat’cross, un auto-foot, une mini-ferme et nous annonçons le retour du tracto-force.» Le principe ? Aller le plus loin possible en tirant une remorque chargée d’un poids qui s’enfonce de plus en plus dans la terre.
Distanciations sociales assurées
Ces animations devraient avoir lieu toute la journée, au lieu d’un temps fort l’après-midi, pour étaler l’affluence. Les horaires ont été élargis pour les mêmes raisons, de 9h à 18h au lieu de 10h à 17h. Même la surface est doublée. «Habituellement, il nous faut
14 ha. Cette fois, nous disposons de 30 ha. Largement de quoi respecter les distanciations sociales. Le terrain est grillagé et nous serons capables de lister chaque entrée», assure Nicolas Patte.
Inutile néanmoins de saliver à l’avance sur le bœuf à la broche servi sous un grand chapiteau. «Nous misons plutôt sur des foods trucks répartis sur le site. Cela permettra de réduire les files d’attentes et d’éviter un attroupement le midi.» Autant d’éléments qui devraient convaincre la préfecture de délivrer la précieuse autorisation.