Plan protéines : des aides victimes de leur succès
FranceAgriMer a annoncé le 14 janvier l’interruption de la téléprocédure, ouverte le 11 janvier, pour les aides aux agroéquipements et semences dans le cadre du plan protéines. Elle devrait reprendre le 27 janvier.
FranceAgriMer a annoncé le 14 janvier l’interruption de la téléprocédure, ouverte le 11 janvier, pour les aides aux agroéquipements et semences dans le cadre du plan protéines. Elle devrait reprendre le 27 janvier.
Le moins que l’on puisse dire, et c’est FranceAgrimer qui l’a fait sur son compte Twitter le 14 janvier, c’est que la mesure d’aide aux agroéquipements incluse dans le plan de relance « a suscité un grand intérêt ». « Le nombre très important de dossiers déposés depuis son ouverture nécessite une interruption de la téléprocédure pour permettre un premier bilan des demandes d'aide et s'assurer de leur couverture budgétaire.» Selon la procédure d’instruction des dossiers, « les demandes d’aide complètes sont traitées dans leur ordre d’arrivée, dans la limite des crédits disponibles ».
« Plus de déçus que d’élus »
Aussitôt cette annonce faite, la FDSEA et JA de Haute-Vienne ont demandé « une rallonge significative d’enveloppe » en particulier sur les aides aux équipements et semences du plan protéines. A l’échelle nationale pour ce volet investissements amont, « environ 4 000 dossiers ont été déposés pour 63 millions d’euros de demandes de subventions » contre une enveloppe de 20 millions : « il est déjà clair que le dispositif fera plus de déçus que d’élus », selon les deux organisations professionnelles.
FranceAgriMer a indiqué pour sa part que « suite à de nombreux dépôts depuis le 11 janvier, la procédure de dépôts de dossiers reprendra le 27 janvier ».
« Je me réjouis de la forte mobilisation des agriculteurs sur le volet agroéquipement du plan protéines », avait réagi le 12 janvier, le président de la Fop, Arnaud Rousseau. « En 48h, la totalité de l’enveloppe de 20 Millions d’euros gérée par FranceAgriMer a été consommée », s’est-il félicité. Et de conclure à l'adresse du ministre de l'Agriculture, qu'il est « urgent de compléter les moyens.»