Plans de filières : la FGA-CFDT critique le volet environnemental et social
Pour la FGA-CFDT «la performance sociale» et «l’engagement dans la transition agroécologique» sont les grands absents des plans de filière issus des Etats généraux de l’alimentation. «On est très interrogatif sur ces plans de filière car on a le sentiment que l’environnement et la partie sociale sont traitées à la marge», a indiqué Betty Hervé, secrétaire nationale, dans une conférence de presse le lundi 12 février. Le syndicat, qui a évalué plusieurs de ces plans sur le volet social et environnemental, regrette d’ailleurs de ne «ne pas avoir été convié à leur élaboration». «Bien qu’ils n’aient pas été associés à l’élaboration de ces plans, les salariés et leurs organisations syndicales sont acteurs des filières», rappelle d’ailleurs le syndicat dans un communiqué. Ce dernier s’étonne aussi que «tout ce qui avait été fait auparavant en termes de plans de filière ait été oublié», notamment les accords issus du contrat de filière alimentaire signé en 2013, qui comprenaient la nécessité «d’engager des travaux sur la qualité de vie au travail et la prévention des risques professionnelles». «On doit faire partie du débat en tant que première organisation syndicale», a ainsi répété le secrétaire général du syndicat, Fabien Guimbretière, qui appelle également à être «enfin reçu» par le ministre de l’Agriculture.