Phytosanitaires
Pommes de terre et houblon ne sont pas attractifs pour les pollinisateurs
La liste des cultures non attractives pour les pollinisateurs a été élargie et publiée au Bulletin officiel après de vifs débats entre la profession agricole et certaines organisations représentant les apiculteurs.
La liste des cultures non attractives pour les pollinisateurs a été élargie et publiée au Bulletin officiel après de vifs débats entre la profession agricole et certaines organisations représentant les apiculteurs.
Après la consultation publique clôturée en décembre 2021 et de nouvelles discussions, les ministères de l’Agriculture, de la Santé, de la Transition écologique et de l’Économie ont publié le 24 mars au Bulletin officiel l’arrêté fixant la liste des cultures non-attractives pour les pollinisateurs.
Ces cultures seront donc exemptées du nouveau cadre issu du plan pollinisateurs, qui autorise les traitements uniquement entre deux heures avant le coucher du soleil et trois heures après. En plus des céréales à paille, du pois, du soja ou encore des graminées fourragères qui figuraient déjà dans l’arrêté en consultation, la liste a été élargie à la pomme de terre et au houblon.
Avec l’Unaf et Terres d’abeille, le Syndicat national d’apiculture (SNA) souhaitaient voir le blé, l’orge, le soja, la lentille, le pois protéagineux ainsi que la vigne retirées du projet d’arrêté. À l’inverse, la FNSEA espèrait que « la liste soit élargie », indiquait il y a quelques jours Christian Durlin, vice-président en charge de la protection des cultures.
Le maïs, notamment, avait déjà fait l’objet de longs débats et d’une étude d’Arvalis, rappelle Éric Lelong, président d'Interapi. « Le maïs présente clairement un risque. Les choses sont moins évidentes sur d’autres cultures sur lesquelles nous devons poursuivre les études », invite le président de l’interprofession apicole.