Aller au contenu principal

Restauration collective : quel avenir après les Etats généraux ?

Plusieurs acteurs de la chaîne de la restauration collective ont fait le point sur le travail qu’il reste à accomplir et ce qu’ils attendent des pouvoirs publics pour faire des préconisations des EGA une réalité.

© D. R.

Suite aux EGA, le projet de loi sur l’alimentation, qui a été présenté en conseil des ministres le 31 janvier dernier, prévoit notamment d’inclure 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans les menus de la restauration collective et 50 % de produits présentant des mentions de qualité. Lors du Salon de l’agriculture, les différents acteurs de la chaîne de la restauration collective se sont de nouveau réunis pour faire le point sur les moyens qui doivent être mis en œuvre afin d’arriver à réaliser ces objectifs. Etienne Gangneron, vice-président de la FNSEA, a commencé par rappeler que cette idée avait déjà été inscrite dans un plan gouvernemental auparavant. En effet, suite au Grenelle de l’environnement de 2007, le gouvernement de l’époque avait déjà mis en place un plan visant à porter à 20 % la quantité de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective publique en 2012. «Cette ambition politique n’a jamais été rejointe par un véritable engagement, une commande publique», dénonce Etienne Gangneron. Frédérique Lehoux, déléguée générale de Geco Food Service, insiste, elle, aussi sur la nécessité d’avoir une commande publique «responsable». «Le nerf de la guerre c’est le prix des denrées pour réaliser les repas», rappelle-t-elle.

La qualité a un coût
Dominique Bénézet, délégué national du Syndicat national de la restauration collective (SNRC), en appelle aussi aux élus locaux : «Il faut que les parlementaires soient cohérents avec ce qu’ils votent. Quand un élu local passe un appel d’offre, la première chose qu’il regarde c’est le prix. Or, il faut faire comprendre au consommateur que la qualité a un coût.»
La question de la pédagogie est essentielle pour le secteur.  Le secteur doit aussi trouver le moyen de redonner confiance aux consommateurs, notamment en améliorant sa transparence. Le prix n’est pas la seule variable sur laquelle il est possible de jouer pour permettre la montée en gamme des repas servis dans la restauration collective. Les acteurs du secteur réclament aussi des changements au niveau de la réglementation. Eric Lepecheur, le président de Restau’Co, a, par exemple, rappelé que la réglementation européenne actuelle empêche les interprofessions de communiquer sur la qualité de leurs produits. La FNSEA, Coop de France, Geco Food Service, la CGI, le réseau Restau’co et la SNRC ont élaboré huit propositions communes afin de faire des réflexions des EGA une réalisation concrète.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Selon les auditeurs, financer la modernisation des équipements d’irrigation a pour conséquence une augmentation  des superficies irriguées.
L’irrigation dans le viseur de la Cour des comptes européenne

Dans un travail portant sur l’adaptation de l’UE aux phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, la Cour des…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Joël Wissart et Laurence Benoît veulent céder leur entreprise Le Prince Mulard à quelqu’un qui voudra perpétuer le savoir-faire d’exception. Ils sont prêts à l’épauler pour cela.
Le Prince Mulard cherche son repreneur

Le 14 novembre à Péronne aura lieu un Farm’dating, qui permet à des agriculteurs-cédants et à des candidats à la reprise ou à…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Fécule : l’aide couplée revalorisée

Dans un communiqué de presse du 24 octobre, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) se félicite de la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde