Saint-Louis Sucre : «une mise en cause du potentiel sucrier national» (CGT)
L’annonce, jeudi 14 février, de la fermeture de deux des quatre sucreries de l’industriel Saint-Louis Sucre, filiale du groupe allemand Südzucker, est «une mise en cause fondamentale du potentiel sucrier national et de l’un des fleurons de notre industrie nationale», a réagi le 15 février la Fnaf CGT. En plus de la fermeture des sucreries de Cagny (Calvados) et Eppevile (Somme), sur lesquels seraient maintenus des silos avec «dix salariés sur chacun des sites», le plan de restructuration prévoit «la fin du conditionnement à Marseille» où «seul l’atelier sucre liquide serait maintenu avec cinq salariés» contre cinquante-six actuellement, précise le syndicat. Sur ce dernier site, l’activité de raffinage avait été arrêtée en 2015 malgré «des propositions alternatives de relance de la raffinerie à partir de sucre de canne», rappelle la CGT, qui y voit la volonté de Südzucker de «privilégier sa production en Allemagne et dans son arrière-cour d’Europe Centrale et de l’Est». Pour le syndicat «les salariés ne doivent pas faire les frais des stratégies des groupes, spéculatives et entièrement tournées vers le profit à court terme».