Sauvons les fruits et légumes alerte sur « le désarmement » face aux maladies
Le collectif Sauvons les fruits et légumes de France alerte dans un communiqué de presse diffusé mercredi 25 juillet sur « la prolifération des maladies fongiques » et demande aux autorités « de considérer désormais 2018 comme une année de référence lorsqu’il s’agira d’envisager un désarmement supplémentaire de la protection phytosanitaire ». Selon le collectif, les « pluies abondantes du printemps 2018 » ont constitué « un terrain favorable à l’apparition de maladies cryptogamiques » comme le mildiou, renforcé par un trimestre avril-juin 2018 classé « second le plus chaud depuis le début du XXe siècle ». « Les vignobles du sud de la France ont été fortement touchés par ces maladies », indique le rassemblement de producteurs qui évoque « une pression exceptionnelle de mildiou » dans l’Hérault. De même « le secteur des fruits et légumes a dû faire face à des problèmes sanitaires complexes ». « Toutes les solutions techniques disponibles ont été employées pour limiter l’impact des fusarioses, des pourritures, des monilioses… » et les productions bio « ont été très impactées, celles-ci ne bénéficiant que d’un panel limité de solutions ». Le collectif, qui constate « des rendements en baisse et un affaiblissement supplémentaire de la santé économique des exploitations », dénonce « les impasses techniques » dans lesquelles les producteurs « ne peuvent être plongés » selon lui.