Gestion de l'eau
Selon le BRGM, un « risque avéré » de sécheresse cet été dans plusieurs régions
Au 13 avril, pas moins de 37 départements ont pris des arrêtés de restriction d’eau pour tout ou partie de leur territoire, dont certains en alerte renforcée (Pyrénées Orientales, Oise, Yvelines) et même en crise (Bouches-du-Rhône) que ce soit pour les nappes de surface ou souterraines.
Au 13 avril, pas moins de 37 départements ont pris des arrêtés de restriction d’eau pour tout ou partie de leur territoire, dont certains en alerte renforcée (Pyrénées Orientales, Oise, Yvelines) et même en crise (Bouches-du-Rhône) que ce soit pour les nappes de surface ou souterraines.
Les pluies de mars n'ont pas suffi à recharger les nappes phréatiques en France, dont 75% restent à des niveaux modérément bas ou très bas, rendant « avéré » le risque de sécheresse estivale pour certaines régions, a annoncé le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) le 13 avril.
Selon l’organisme public, une bonne cinquantaine de départements métropolitains, notamment dans le nord, le centre et le sud-est du pays présentent un risque « très fort » de sécheresse « présageant d'un printemps et d'un été probablement tendus », et qui, en l'absence de pluies « très excédentaires » dans les prochaines semaines, devraient se traduire par des arrêtés de restriction d'eau.
En mars, où la France a connu, selon Météo-France, un excédent de précipitations de 40% au niveau national par rapport aux normales, (avec des situations très hétérogènes selon les régions), seules les nappes de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié « d'épisodes conséquents de recharge ».
Plusieurs autres, en Champagne, dans le couloir Rhône-Saône, le Roussillon ou en Provence/Côte d'Azur, affichent toujours des « situations peu favorables » avec des niveaux qui restent très bas. Au sortir de l'hiver, « l'ensemble des nappes affiche des niveaux sous les normales et 75% affichent des niveaux bas à très bas ». L'an dernier, au 1er avril, 58% des niveaux étaient sous les normales; l’été 2022 avait été marqué par une sécheresse historique.